Peut-on prouver dans un laboratoire que dieu n’existe pas…..et bien oui, et c’est ce que Henri-Georges Las Vargas, nous avance dans son roman assez cocasse : « On a éteint l’étoile polaire ».
Un curieux titre qui, je le pensais à l’époque, cachait une histoire d’arme suprême, d’exploration spatiale ou autres fadaises cataclysmiques de savants fous en mal de destruction massive. Le résultat ne sera pas sans conséquences et le professeur Cornélius Brennahem va diviser le monde en deux clans : les pour et les contres. La terre va sombrer dans la folie et les institutions vont peu à peu s’effriter, des actes répréhensibles seront exercés sur des religieuses et des hommes d’églises (des actes peu recommandables), une folie meurtrière va s’abattre sur le monde. Paris devient la proie des vandales (destruction d’édifices publics, l’arc de triomphe n’y coupera pas et le drapeau noir flottera même, non pas sur la marmite, mais sur la tour Eiffel) un équilibre vient ainsi de se rompre.
Afin de couper court à un massacre total, on décide secrètement d’éliminer le fauteur de troubles selon une bonne vieille méthode : l’empoisonnement. En rétablissant ainsi l’ordre établi des choses en supprimant la cause de tels maux, la terre pourra ainsi retourner à ses préoccupations essentielles et continuer à vivre dans l’ignorance mais la tranquillité.
« On a éteint l’étoile polaire » de Henri-Georges Las Vergnas. Editions de la Gazelle 1948
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