Dans le vaste éventail des créatures marines que nous proposèrent de nombreux auteurs de littérature de l’imaginaire, si le poulpe et tous ces rejetons (je veux évidement parler de Cthulhu) occupent une place de choix dans le top des monstres abyssaux, le crabe conserve toutefois une place privilégiée.
On le retrouvera en effet dans bons nombres de textes conjecturaux. Qu’il soit géant ( H.de la Blanchére « Sous les eaux », Luigi Motta « le tunnel sous-marin », Captain WE.Johns « Les exploits de Biggles »,), le vestige d’une race éteinte ( ( Eric Townsend « Les hommes oiseaux »), de petite taille mais affamé ( Jean Cotard « Le flot d’épouvante », René Thévenin « L’étrange croisière de la Terror »), sa fonction sera toujours des plus agressive et le pauvre malheureux qui par malchance tombera entre ses pinces redoutables sait très bien quel sera son funeste destin. Redoutable arme de combat qui sectionne, broie, pour ensuite ingurgiter les chairs les plus vives comme les plus pale, nul doute que ce féroce prédateur des fonds marins, charognard à ses heures, sera utilisé par bon nombre d’écrivains, comme un monstre redoutable et impitoyable dont rien ne semble vouloir arrêter les funestes appétits.
Pour preuve cette superbe couverture de Conrad pour le roman de Louis Boussenard « L’archipel des monstres » et paru dans le « Journal des voyages » N° 522, du Dimanche 2 Décembre 1906. Nous prenons toute la mesure des visages pétrifiés par la terreur des deux protagonistes siégeant sur l’illustration face à cette véritable marée d’abominations rampantes.
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