Dans notre domaine, des engins fouisseurs, il y en a de toute sortes : Des taupes, des foreuses, des excavatrices…. ils portent tous des noms inimaginables mais possèdent tous un même et unique objectif : creuser encore plus profond. Une multitude de ces engins hantent les pages du volumineux ouvrage consacré aux terres creuses de Guy Coste et Joseph Altairac et l’on se rend compte à quel point l’homme qui pourtant n’a eu de cesse de regarder vers les étoiles, consacrera une bonne partie de son énergie et de son imagination à vouloir creuser toujours plus profond.
Dans le cas présent,outre sa capacité à creuser d’immenses galeries, le terrible engin est capable de rouler à ciel ouvert à une vitesse défiant , pour l’époque, toute concurrence.
C’est donc un petit hommage que je voulais leur rendre ici avec cette magnifique couverture du roman de J.Mackworth « La menace du Terribore » , illustré par Puyplat, illustrations intérieures N&B de T.Somerfield et Puyplat.
- « La menace du Terribore » de John Mackworth. Boivin &Cie Editeurs.1937
« La forme et l’aspect général de l’engin rappelaient ceux d’une torpille géante et trapue. Pour l’instant un large hublot était ouvert à l’avant, mais il était conçu de façon telle, que fermé il ne laissait paraître aucune solution de continuité dans la coque : chaque ligne, chaque courbure de cette coque étincelante était polie, façonnée pour faciliter son passage à travers n’importe quel milieu, avec le minimum de résistance. Les chenilles motrices s’adaptaient si parfaitement au corps de la machine, qu’elles évoquaient le ventre d’un serpent, plutôt qu’un système à chenille ordinaire. L’arrière se terminait par une sorte d’entonnoir de 70 centimètres de diamètre, dont le bord épais et massif faisait penser à la gueule d’un canon. La disposition de l’avant était plus étrange encore. C’était un immense cône dont la base même s’emboîtait sur le plus grand diamètre de la machine, de couleur sombre et équipé de cannelures hélicoïdales profondes, aux arêtes plus vives qu’une lame de rasoir. Plus qu’à toute autre chose, il ressemblait à une gigantesque foreuse »
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