Le Sillage: « Les Horizons Fantastiques »

Posté le 22 juin 2012

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Cette éphémère collection qui frôla pourtant  les cinq ans d’existence, ne connu pas un nombre considérable de titres puisqu’elle totalisera en tout et pour tout quatre volumes. Trois Français et un anglo-saxon, dont un titre célèbre pour les amateurs d’anticipations anciennes, Léon Groc et son « Univers Vagabond »

Cette collection, très recherchée par les collectionneurs, doit surtout sa réputation pour la rareté de ses couvertures qui deviennent de plus en plus difficile à trouver en bon état.

Il existe au moins deux jaquettes différentes pour les deux premiers titres de la collection, moins intéressantes car non illustrées, elles n’en demeurent pas moins peu courantes.

 

- R.Teldy Naïm : « Paradis Atomiques, Roman des jours heureux » 1949.Le Sillage « Les Horizons Fantastiques »
- L.Groc et J.Zorn : « L’Univers Vagabond » 1950. Le Sillage « Les Horizons Fantastiques »
S.F Wright : « Cette sacrée planète » 1953. Le Sillage « Les Horizons Fantastiques »
R.Teldy Naïm : « Ceci arrivera hier » 1954. Le Sillage « Les Horizons Fantastiques »

 

« Paradis atomiques » note de l’éditeur

 

Comment vivront les hommes en l’an 2050 ? Quelle sera l’organisation sociale et politique du monde ? Les races seront- elles fraternellement unies ? Y aura-t-il encore une mon­naie ? Les hommes seront-ils parve­nus à supprimer la maladie ? Connaî­tront-ils le bonheur ? Sera-ce enfin l’âge d’or ?

Autant de questions qui nous han­tent, tantôt comme des cauchemars, tantôt comme de charmeuses utopies.

An 2050. Année de Paix.

Trois guerres atomiques mondiales ont modifié la face du monde. La première a vu se heurter les deux grands empires des anglo-saxons et des slaves ; la deuxième, les Jaunes et les Noirs, d’une part, et les Blancs, de d’autre ; la troisième Jaunes et Noirs. Ces conflits ont marqué les cartes du globe de «Terres désaf­fectées». «Désaffectée», l’Amérique du Nord, «désaffectée», l’Europe, au coeur de laquelle Paris, en ruines, dresse la carcasse démantelée de sa Tour Eiffel.

Le pouvoir est aux mains du Gouvernement Mondial, lequel tient ses assises aux Pôles. Mais ce Gouvernement est uniquement composé d’éléments de races noire, jaune, rouge ; d’Africains, de Japonais, d’Hindous, d’Indiens.

Et les Blancs ? Dénommés avec mépris «les décolorés», déci­més et réduits à quelques milliers d’individus, sont enfermés dans de gigantesques «Réserves», au Dahomey, sur la Terre de Feu et dans le « bush » australien, ils sont condamnés à vivre et à mourir, à l’écart du monde civilisé et, surtout, de la recherche scientifique. Ils représentent, pour leurs contemporains de couleur, le sel qui a corrodé l’âme du monde, le bras qui, ayant enclenché les catas­trophes finales, n’a su ni les éviter, ni les réparer.

La race blanche mérite-t-elle un semblable ostracisme ?

Ne se trouvera-t-il aucun de ses représentants pour la libérer, non par la force, qui n’arrange rien  (du moins, en profon­deur), mais par l’éclat incontestable et incontesté de la valeur humaine, scientifique, morale ? Reprendra-t-elle sa place parmi les hommes libres ?

Or, malgré tant de bouleversements, qu’est devenue justement la situation des hommes libres ? Sont-ils toujours capables d’amour, d’héroïsme, de renoncement ? Peut-on alors être toujours fier de l’homme ?

C’est à ces questions que R. Teldy Naïm répond « dans Paradis Atomiques ». Cette vie de l’an de grâce 2050, que Jules Verne, s’il vivait de nos jours, eût imaginée, R. Teldy Naïm l’a décrite avec un souci de la vraisemblance qui est l’essentiel de son talent. Il imagine que vers l’an 3000, l’on découvre un micropalimp­seste d’un auteur anonyme; ainsi s’enfonce-t-on dans le passé, déjà oublié, de la vie des hommes, en cette année 2050, après les ruines de la troisième guerre atomique.

Est-ce alors le paradis matériel ? Après tant d’événements boulever­sants, l’homme est-il resté le même ? Est-il toujours capable d’amour, d’héroïsme, de renoncements ? Peut- on alors être toujours fier de l’hom­me ?

R. Teldy Naïm reste, dans son anticipation, plein d’optimisme, mais d’un optimisme par bonheur teinté de scepticisme.

Le roman d’amour de Westminster avec Broadway, en ces temps où les planètes Mercure et Mars sont déjà dotées d’un statut de colonies, et où l’on espère pouvoir bientôt acclimater l’homme aux conditions de vie de la planète Vénus, nous montre assez que les droits du cœur et de l’âme ne mourront pas si facilement

Jean Pommier, dans « Afrique », a pu écrire :

« Le jeu est mené avec un brio étourdissant et une imagination déchaînée. Mais sous la fiction et le fantastique, on aperçoit une solide assise de scepticisme quant aux possibilités d’évolution morale des humains, puisque, même à l’époque où les faits sont situés, l’amour et la guerre les mènent encore. Au demeurant, l’ouvrage incline davantage à réfléchir sur les vraies valeurs mo­rales qu’un pesant in-octavo. »

 

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« L’univers vagabond note » de l’éditeur

 

A l’époque où se situe L’univers vagabond, la Lune et les planètes du système solaire ne sont plus que la proche banlieue de la Terre.

Les cosmo-réacteurs ont atteint en effet la vitesse fabuleuse de 3.000  kilomètres à la seconde. Pourtant, l’homme n’a pas encore réussi à franchir les limites du système so­laire. Même à cette vitesse, il ne faudrait pas moins de 450 ans pour atteindre la plus proche des étoiles L’homme est-il donc condamné à de­meurer le prisonnier des quelques planètes qu’il a annexées à son do­maine ? Telle est la question qui hante deux savants de ce monde fu­tur. Grâce à des prodiges d’ingénio­sité, ils réussiront à lui donner ré­ponse. Ils s’embarqueront à bord d’une fusée d’une conception hardie. Mais ce ne seront pas eux qui attein­dront l’étoile Proxima, but de leur voyage… Ils auront vaincu l’espace par procuration.

Mais l’astronautique est une scien­ce toute neuve !…

Quel carburant utilise la fusée ? Comment les passagers se nourris­sent-ils ? Où trouvent-ils l’air et l’eau qui leur sont nécessaires ? Autant de problèmes qu’il résout, en émet­tant parfois d’audacieuses hypothè­ses.

Servis par une connaissance pré­cise des possibilités scientifiques, les auteurs racontent avec une abondan­ce de péripéties parfaitement plau­sibles le long voyage de la fusée Cosmos vers les mondes lointains.

Le récit du séjour que font les passagers de la fusée Cosmos sur une planète du système de l’étoile Proxima n’est pas le morceau le moins passionnant du roman : les insolites paysages, et surtout les sin­guliers occupants : des pierres vi­vantes, radio-actives, pourvues de conscience et de volonté, qui ne voient pas avec plaisir arriver du fond de l’espace ces voyageurs ter­restres.

Les passagers de la fusée Cosmos parviendront-ils à s’arracher à cette planète hostile? C’est le dernier épi­sode, avant le retour vers la Terre, d’un extraordinaire voyage, le plus extraordinaire que pourront jamais tenter des hommes.

« C’est bien du Jules Verne et du meilleur », écrit Roger Ferlet. J. de Ricaumont, dans les Nouvelles Littéraires, qualifie ce livre de rafraîchissant. « Malgré son caractère scientifique, écrit-il, l’intérêt se main­tient sans défaillance, grâce au caractère vraisembla­ble, presque naturel de ces extraordinaires aventures. La qualité maîtresse des auteurs indispensable dans ce genre, est, en définitive, la crédibilité. »

 

 

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« Cette sacrée planète » note de l’éditeur

 

Cet ouvrage (The World below) est cé­lèbre aux Etats- Unis comme l’œuvre la plus extraordinaire dans le genre antici­pation»

C’est une histoire du futur le plus éloigné, dans laquelle le lecteur saute, par-dessus un demi million d’années, dans un monde indiciblement bizarre et où pénètre le « Voyageur du Temps », un nomme de notre époque, qui erre, à la façon d’un barbare, à travers cette civilisation étrange et fantastique, accom­pagné par l’énigmatique Femme Amphibienne.

Mr Bleiler écrit dans la préface :

« Dans ce monde d’un futur prodi­gieusement lointain, cet homme rencon­tre les deux branches extrêmement divergentes de la race humaine : les Tro­glodytes et les Amphibiens. Les Troglo­dytes sont, physiquement et intellectuel­lement, des géants, doués d’une sorte de super-science aussi brillante qu’impitoya­ble, mais ils sont fatigués et en voie d’extinction graduelle. Les Amphibiens, d’autre part, bien que cérébralement égaux des Troglodytes, ont, dans leur développement, mis l’accent sur la paix de l’âme et, en dépit de leur intense spi­ritualité et de leur harmonie avec la na­ture, manquent de force pour agir. Ils ont cessé de se reproduire, et leur nombre est limité ou augmenté par des lois qui dépassent l’entendement du héros du récit. Ainsi donc, l’Homme, comme les Troglodytes le savent parfaitement, est parvenu une fois de plus à une de ses crises cycliques de dégénérescence.Il res­te maintenant au primitif du XXe siècle, après avoir été purifié par les morales supérieures à la fois des Troglodytes et des Amphibiens, à offrir une synthèse des capacités humaines dépassant le pouvoir des hommes futurs trop hypers- spécialisés, tout en sachant parfaitement qu’il ne pourra que demeurer inférieur à chacun d’eux dans les limitée de leurs spécialisations respectives. Il est en son pouvoir de revenir encore une fois do fond du XXe siècle avec une femme, afin de donner naissance à une nouvelle race d’hommes. »

Aussi, ce livre est-il une invite à en­treprendre avec le «Voyageur du Temps » une des plus extraordinaires enquêtes dont l’humanité puisse rêver.

 

« Ceci Arrivera Hier » Note de l’éditeur

 

Le futur influe-t-il sur le passé ? Voilà un problème que se posent aujourd’hui physiciens et philosophes.

Dans un roman d’anticipation d’une lo­gique de fer, mais où l’humour le dispute à la fantaisie, R. Teldy Naim,répond à cette inquiétude.

Lilith, la blonde fille de l’espace sidéral, par un extraordinaire concours de cir­constances n’est pas née sur la Terre. Elle tombe sur celle-ci en plein XXXIIIéme siècle, à une époque où l’humanité cherche dé­sespérément à percer le mystère du « mil­lénaire oublié», période pendant laquelle l’Histoire du globe semble avoir été sus­pendue à la suite d’on ne sait qu’elle ténébreuse catastrophe.

La rivalité amoureuse entre Lilith et Vanika, l’étrange tzigane qui possède le secret de la quatrième dimension, emmè­nera Xavier et Seymour, les deux hommes qui ont décidé de « savoir », à tout prix, à travers la nuit des temps, où la ren­contre d’un personnage tout-puissant et protéiforme leur fera découvrir des aspects absolument inattendus de l’Histoire du Monde

Si vous voulez connaître comment le secret de la dixième symphonie de Ludwig van Beethoven, les arcanes de William Shakespeare, la disgrâce de Jacques Cœur, et jusqu’aux amours du grand Roi Salo­mon et de Balkis, la Reine de Saba., ont été conditionnés par des faits et des per­sonnages du XXXIIIe siècle ; si vous dési­rez apprendre de quelle manière des bou­leversements qui ne se produiront qu’en 1995 seront déterminés par des êtres qui ne vivront qu’en l’année 3293, lisez : « Ceci Arrivera Hier

 

Pour un complément d’informations vous référer à la page BDFI consacrée à cette collection

 

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