« To-Ho Le Tueur D’or » De Jules Lermina

Posté le 10 août 2012

 

Jules Lermina (1839/1915) est un auteur important dans notre domaine puisqu’il contribua à édifier le genre avec des ouvrages inventifs où les idées fusent en abordant des thématiques aussi variées que passionnantes. Il porte à son actif des recueils de nouvelles aussi fameux que « Histoires incroyables » et « Nouvelles histoires incroyables » (édition Boulanger 1885), « A brûler, conte astral » (Didier & Méricant 1889), « L’élixir de vie » (Editons G.Carré 1890) « Le secret des Zipélius » (Didier & Méricant 1893), « La bataille de Strasbourg » (Editions Boulanger 1895, « L’effrayante aventure » (Editions Tallandier 1910) et le très célèbre et fameux « Mystére-ville » sous le pseudonyme de William Cobb. (Le « Journal des voyages »  du 4/11 1904 au 25/3 1905).

Avec le texte qui suit nous sommes dans un registre plus « classique » relevant plus de l’aventure exotique mais qui pourtant  peut intéresser les explorateurs de l’imaginaire que nous sommes avec cette thématique d’un enfant élevé par des « singes ». Thématique déjà abordée avec humour et brio par Robida dans ses « Voyages très extraordinaires de Saturnin Farandoul », dans le cas de Lermina il s’agirait plutôt « d’hommes singes », une espèce rare qui pourrait se revendiquer appartenir à ce fameux « chaînon manquant » qui, sans nul doute, doit peupler quelques forets mystérieuses de contrées éloignées.

 

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« To-Ho le Tueur d’Or » de Jules Lermina. « Journal des Voyages » du N° 448 du Dimanche 2 Juillet 1905 au  N°470 du Dimanche 3 Décembre 1905. Illustré par Ch. Clérice

Les Hollandais de Sumatra parviennent à enlever  aux indigènes Atchés et Sakeys révoltés la femme et 1 la fille du capitaine Villiers, détenues prisonnières. Mais, dans le combat, le fils du capitaine, le petit George, disparaît. On le croit tué par les Sakeys. En réalité, l’enfant a été sauvé du couteau de ces sauvages par un être bizarre, mi-homme, mi-singe, que les Sakeys avaient capturé dans la forêt. L’Homme- bête l’emporte au fond des bois, parmi ses semblables.

Cependant la sœur de George, Margaret, revenue avec sa famille en Hollande, conserve quelque espoir. Son fiancé, le docteur Leven, au cours d’une mission à Sumatra, a découvert les traces et les ossements de ces homme-bêtes. Qui sait si George n’est pas pri­sonnier dans ces forêts où le jeune savant va faire la prospection de l’or pour la maison Vanderheim, à laquelle les Villiers sont associés ?

En outre, une mission scientifique à Sumatra est confiée au docteur Leven qui part avec Margaret deve­nue sa femme et le vieux savant Valtenius. Mais un autre bateau emmène à Sumatra, en même temps queux, V Allemand Koolman, ancien associé, lui aussi, de la maison Vanderheim, rejeté par elle et qui veut se venger. Il est accompagné du capitaine Ned et de cinquante bandits.

Or, George -vit toujours, recueilli, nourri, élevé par son sauveur, l’Homme-bête, To-eHo. Et parmi ces êtres étranges, il a trouvé un homme, Van Kock, qui, fuyant ses semblables, a préféré vivre à l’état sau­vage et a vieilli dans la compagnie de ces demi-singes dont il s’est efforcé de développer l’intelligence et le langage. C’est pendant cette retraite volontaire qu’il a découvert un procédé pour détruire l’or. La sœur de George, le fiancé de celle-ci, Lewen, et un vieux savant, Valtenius, ont résolu de le retrouver tout en faisant la prospection de l’or pour la maison Vanderbeim, de Rotterdam. Ils ne soupçonnent point qu’un ancien associé de cette maison, l’Allemand Koolmaan, accompagné du capitaine Ned et de cinquante bandits, s’est embarqué en même temps qu’eux pour Sumatra afin de se venger d’avoir été remercié…

 

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