« Le Fulgur » De Paul De Sémant: Roman D’aventure Et D’exploration Sous-Marine!

Posté le 19 octobre 2012

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Le docteur Claudian, un illustre savant, continuateur de Curie, a accepté du gouvernement américain de rechercher par un fond sous-marin de 4.000 mètres de profondeur, un chargement d’or vierge qui a coulé trois ans auparavant. C’est pour cela qu’a été construit le Fulgur, sur des données inconnues de la science. C’est un milliardaire américain, Joë Kens, qui a fait les frais des expériences à la suite- desquelles le Fulgur a été construit. Il est capable d’évoluer sans moteur mécanique et de descendre sous l’eau à n’importe quelle profondeur. Au docteur Claudian se sont joints son neveu Marcel Beyllier, qui est journaliste, le capitaine de Maraval, l’ingénieur Paul Focas, le chef mécanicien Dartell et l’Américain Joë Kens. Le Fulgur est relié par un câble à deux navires, le Goliath et le Velox. Soudain, au moment où le docteur Claudian procède à des expériences sous-marines, une éruption volcanique bouleverse la mer. Les deux vaisseaux disparaissent engloutis et le Fulgur avec une rapidité vertigineuse disparaît dans l’abîme. Le sous-marin est tombé dans une excavation sous-marine dans laquelle l’air pénètre. Le Goliath a lui aussi subi le même sort, mais n’est plus qu’une épave que les passagers du Fulgur croisent dans les profondeurs. Les prisonniers de l’abîme vont dorénavant vivre une existence étrange. Tour à tour se révèlent à leurs yeux une flore et une faune inconnues, animaux géants et singuliers contre lesquels ils ont à livrer de redoutables combats. Le Fulgur évolue dans un canal souterrain, une sorte de tunnel creusé dans le roc, qui se continue par une sorte de petit lac dont le docteur Claudian avec quelques-uns de ses amis tente l’exploration en barque. Le couloir souterrain fait soudain un crochet brusque. Il n’y a plus d’eau. C’est la terre au fond des mers avec des débris, cheval mort, rats, harnais, qui évoquent les vestiges d’une terrible catastrophe en surface. Parla suite, le Fulgur s’est engagé dans le tunnel dont le passage a été élargi à l’aide de la dynamite et débouche dans le lac reconnu la veille par le docteur Claudian. Tout le monde à bord se prépare à prendre un repos bien gagné. Marcet Beyllier seul est de quart. Tout à coup un bruit sinistre fait sursauter le jeune homme.
Une masse énorme bondit du lac et vient frapper le Fulgur, Marcel étourdi par le choc disparaît dans les flots. C’est un animal étrange et monstrueux qui s’est lancé sur le Fulgur. On le repoussa à l’aide d’une décharge électro-magnétique ; pendant ce temps, Marcel qui est habile nageur, arrive à regagner le sous-marin. On livre contre le monstre un combat acharné et on finit par le capturer.
Il y a dix jours à présent que les prisonniers de l’abîme mènent leur étrange existence. Au, commencement de la dixième journée au fil de cette navigation souterraine, Marcel toujours lui ,qui est de quart lance ce cri de joie : Voici de la terre ! Une excroissance solide se dresse dans l’eau et s’élève à deux mètres environ de la surface liquide, à une cinquantaine de mètres plus loin, une ‘île est immergée dans l’eau douce. On décide de l’explorer. Où la nappe liquide va-t-elle se perdre ? Au bout de quelques centaines de mètres une muraille énorme se dresse, interceptant toute communication. Plus loin encore, elle se reforme en cercle. Le gouffre doit donner sur la terre. On fait sauter la muraille et, au moment de l’explosion, Marcel aperçoit dans une vague énorme un corps humain, c’est une petite fille qui respire encore péniblement. On la ranime et elle raconte une histoire incohérente où elle parle souvent de son père. Tandis que le Docteur soigne l’enfant, Marcel, de Maraval et Prosper vont explorer les environs. Le canal s’élargit brusquement : une terre apparaît. Les trois explorateurs rencontrent deux hommes, un blanc et un noir. L’homme blanc s’évanouit, on le transporte dans son habitation, à quelques pas de là. De Maraval reconnaît en lui un ancien camarade de collège. Il le ranime et aussitôt l’Européen qui se nomme Georges Derlinières lui demande des nouvelles de sa petite fille qui n’est autre que l’enfant trouvée par les voyageurs du Fulgur. Ce sont les rescapés d’une terrible catastrophe naturelle qui se sont ainsi retrouvés dans les entrailles de la terre après l’engloutissement de leur maison. Au cour de cette terrible nuit ou certaines régions de l’Amérique Centrale et l’Amérique du Sud « Velox » connurent des bouleversement formidable causé par de nombreuses secousses sismiques : Le hasard fait souvent bien les choses !
En surface, après 32 jours de recherches acharnées, on reçoit un message des passagers du « Fulgur ». Une flottille se met à l’œuvre pour découvrir les survivants. C’est une formidable armada qui se lance à la rescousse des survivants,avec plongeurs bathyscaphes…. Après une nouvelle exploration de ces terres sous-marines, les naufragés seront récupérés sains et saufs. De retour sur les terres de surface cette foi-ci, les hommes ayant organisés cette incroyable expédition comptent bien réitérer leurs exploits mais cette fois-ci en organisant une visite guidée, aménagée comme un parce d’attraction :

« Ils ont fait faire devis et plans pour installer ascenseurs et lumière électrique avec plateaux fixes aux stations, pour y placer des bars : le tout dans les puits d’ascension. Avec un flegme extraordinaire, ils ont chargé un grand compositeur de recruter un orchestre pour donner des concerts dans la ville préhistorique. Ils parlent même d’y installer un casino ! ! ! A l’île engloutie il y aurait un restaurant ! De là, à l’aide de passerelles fixes, munies de trottoirs roulants, on arriverait à la grotte où, aujourd’hui, s’éteint lentement le rayonnement du fameux Fulgur
Celui-ci serait regréé à neuf et prendrait des passagers pour excursionner dans la mer sous- marine.
Seulement, leur objecte Marcel avec un sérieux énorme, il faudra faire de l’élevage de bêtes antédiluviennes, ou en tous cas en inventer ; car si la nôtre est la seule qui restait dans cette grande lagune des sous-sols de la terre, les visiteurs n’auraient pas les sensations auxquelles notre programme leur donne droit.
Et le comble, c’est que Joë et Farragull ne se démontent pas sous son ironie et qu’ils ont convié leurs amis, amateurs d’émotions fortes, à venir chasser ! !… le monstre antédiluvien.
Joë Kens leur affirme avec un aplomb extraordinaire — même pour un Yankee qui n’est pourtant pas né à Marseille — que la bête qu’a tuée le Fulgur, c’était une femelle qui allaitait ses petits.
Donc, conclut-il, il en reste… et nous en ferons ! oui, nous en ferons de l’élevage pour avoir toujours du gibier pas banal sous la main »

Malheureusement, dame nature en a décidée autrement et, alors que les travaux d’emménagement avaient déjà commencés, une formidable irruption volcanique détruisit la totalité du chantier et les puits d’accès dans les entrailles de la terre ne dégagent plus désormais que des vapeurs toxiques et méphitiques. Fort heureusement il leur a été possible de récupérer les preuves de leur formidable aventure Mais que cela ne tienne, de toute manière le Docteur Claudian est de nouveau penché sur sa table à dessin et qui sait ce que le scientifique nous prépare pour l’avenir de l’humanité

Bibliographie

- « Le Fulgur » Publication en épisode dans la revue « Le Globe Trotter » du Jeudi 21 Mars 1907, N° 268 au Jeudi 15 Aout 1907 ; N° 289. Illustré par Clérice.
« Le Fulgur » Librairie E.Flammarion.Grand in 8° cartonné polychrome. Illustré par Marin Baldo. Probablement publié en 1910.
« Le Fulgur » Editions La Découvrance. 2008.

 

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