Pendant fort longtemps, je me suis demandé quel symbole ou quelle image pourrait le mieux représenter le merveilleux scientifique. Disons par exemple que si d’aventure, et le mot est bien choisi, le club des Savanturiers se faisait l’émissaire de cette branche littéraire, et qu’il lui faudrait sélectionner une illustration pour l’envoyer dans l’espace afin de rendre compte à nos amis extraterrestres de son incroyable diversité, que nous faudrait-il retenir ? Si un ami me demandait par l’image : c’est quoi le merveilleux scientifique ? Que pourrai-je lui proposer ?
Autant de questions aussi futiles que délirantes, mais qu’il m’arrive pourtant de me poser. Si je ne devais retenir qu’un seul artiste, vers lequel faudrait-il me tourner ?
Un choix cornélien n’est-ce pas, face à l’immense production en la matière et si mon attention pendant fort longtemps s’est portée sur l’illustration du numéro de L’almanach scientifique de la revue Sciences et Voyages de 1925 et sa célèbre couverture de Le messager de la planète de José Moselli, je dois avouer que la diffusion de l’image publicitaire de l’exposition de la BNF organisée par Fleur Hopkins Le merveilleux scientifique une science-fiction à la Française m’a quelque peu retourné le cerveau !
C’est en revoyant cette magnifique couverture affublée d’un titre aussi bizarre que mystérieux, que j’ai pleinement pris conscience de la toute puissance évocatrice de cette trinité du merveilleux scientifique qui trouve ici toute sa substantifique moelle entre l’auteur, le titre de son œuvre et son illustrateur. En effet, n’y avait-il pas plus judicieuse décision que de prendre, pour émissaire à cette exposition aussi inespérée qu’audacieuse, celui qui toute sa vie durant contribua non seulement à donner ses lettres de noblesse au genre, mais la théorisa en lui consacrant de nombreux articles et une étude devenue notre sainte bible à tous : Du roman merveilleux-scientifique et de son action sur l’intelligence du progrès
Mais ce qui me fascine le plus dans cette illustration choisie par Fleur, c’est la pertinence du titre que Louis Bailly à fort habilement mis en couleur, composition qui vient ici renforcer le drame et le mystère de cette fascinante histoire d’homme « truqué ». Car le titre disais-je, est en parfaite cohésion avec le thème de cette exposition et dans ce terme de truqué il y a comme une intention volontaire de la part de l’auteur ,au-delà d’une simple altération , de ne pas mettre le lecteur en déroute pour ne pas le brusquer, pouvoir l’emmener à cette hypothèse audacieuse d’une modification comme évolution du progrès et utiliser un terme qui s’approche plus du jargon de la magie que de la science. Comme dans la plupart des romans à hypothèse de l’époque, les auteurs vont bien souvent « truquer » les dés et nous proposer des solutions que seule une explication plus proche du merveilleux sera en définitive acceptable pour ne pas dire recevable. Entre science et merveille il n’y a qu’une étroite bande qui les sépare et ce trait d’union entre les deux mots n’est-il pas cette petite part de rêve qu’il nous faut savoir accepter si nous voulons aller outre notre scepticisme et de nos a priori afin de repousser les limites du possible ?
Maurice Renard le disait fort bien :
Entre les épaisses ténèbres de l’inconnu et le bloc lumineux de notre savoir, il y a une zone extrêmement captivante qui est le domaine de l’hypothèse, contrée fort mince où sont dardés tous les efforts des savants et des philosophes. Cela fait une espèce de halo fantômal. C’est comme la frange de la science, le duvet de la certitude. Là, s’agitent les personnages du roman d’hypothèse, là sont allumées ces lumières qui, toutes artificielles qu’elles soient, font pour ainsi dire rayonner la connaissance sur l’ignorance et nous donner, sinon le pouvoir même, du moins l’illusion ravissante de comprendre un peu l’inexpliqué.
C’est l’essence même de la magnifique couverture que nous propose Louis Bailly, où Jean Lebris semble revêtir l’apparence d’un mage en transe complète, image frôlant les représentations des spirites au siècle dernier qui, le visage impavide, partent à la découverte de mondes interdits que seuls les initiés peuvent atteindre. Renforcé par l’expression du visage aux yeux révulsés, il flotte autour de lui d’étranges sphères électriques qui sont autant de représentations d’un monde parallèle insoupçonnable à l’œil nu : Voir l’invisible !
De sa main droite tendue peut-être fait-il signe à son entourage de ne pas s’approcher, ou peut-être veut-il nous mettre en garde contre une force dont on ne mesure pas la portée : il est le symbole d’une mutation qui se veut nécessaire pour l’évolution de l’espèce humaine, mais qui ne se fera pas sans quelques sacrifices !
Cette illustration est d’une grande beauté , elle est la représentation type de toute une époque où sciences et merveilles se mélangent parfaitement, une osmose entre ce qui fut considéré comme de la magie, voir de la sorcellerie et la marche en avant du progrès qui avec un peu d’audace, de poésie et de fantaisie va permettre d’ouvrir toutes les portes de l’imaginaire et définir un genre , cette espèce de halo fantômal cher à Maurice Renard ,concrétisant les bases du roman à hypothèse.
Plus je regarde cette couverte et plus je me sens envoûte, attiré vers cette autre dimension et vouloir partir à la recherche de cette dimension imperceptible à l’œil humain et que seules les merveilles de la science peuvent nous permettre de percevoir.
Oui cette illustration, c’est tout cela, le passé et l’avenir, le doute et les certitudes, le merveilleux et le scientifique et je ne peux que féliciter Fleur d’avoir eu autant de perspicacité dans son choix d’illustration, une preuve supplémentaire non seulement de ses goûts sûrs en la matière, mais également le signe d’une maturité dans ce domaine qui force le respect.
Je souhaite à cette exposition tout le succès qu’elle mérite parce qu’il fallait avoir une bonne dose de courage pour bousculer ce marasme dans lequel la littérature est plongée depuis trop longtemps et permettre de faire découvrir au grand public toute la richesse de notre patrimoine populaire et lui faire comprendre une bonne fois pour toute que la France possède sa propre histoire en matière de science-fiction, qu’elle est aussi très ancienne , d’une élégance folle , colorée, divertissante , amusante et surtout d’une richesse thématique que nous étions fort peu à connaître, mais qui désormais va se démocratiser. Un travail collectif pour lequel de nombreux passionnés agissent souvent dans l’ombre depuis de nombreuses années.
À l’image de cet Homme truqué il va être ainsi possible au public de voir l’invisible et un corpus d’œuvres cachées depuis bien trop longtemps.
Chère Fleur, un grand merci, cette exposition fera date dans les annales de la savanture et du merveilleux-scientifique . Maurice Renard s’il te regarde depuis son infra-monde, dois te percevoir avec toute bienveillance et fierté ;
Merci à tous les chasseurs de chimères qui se reconnaîtront c’est aussi un peu la votre , vous avez également toute mon admiration.
Lien utile : https://www.bnf.fr/fr/agenda/le-merveilleux-scientifique
On avait l’habitude de dire naguère, dans le cercle un peu fermé des amateurs de conjectures anciennes, qu’il y avait un avant et un après Versins. Archiviste fou, lecteur acharné et amateur de science-fiction sous toutes ces formes, la parution en 1972 à L’âge d’homme de L’encyclopédie de l’utopie et de la science fiction, fut un véritable coup de tonnerre dans le milieu spécialisé car pour la première fois, un homme mettait au service de tous, la somme de toutes les informations qu’il avait patiemment collecté au cours de sa vie. Travail prodigieux qui pendant quelques décennies va attiser notre curiosité, titiller notre fibre de collectionneurs et surtout balancer à la face du monde littéraire un peu serré du cul, que notre imaginaire puise ses origines à une époque fort éloignée et que ce genre, longtemps décrié pour son coté populaire dans le sens péjoratif du terme, plus qu’un simple clignement de paupière dans l’histoire de la littérature est un genre bien affirmé, possédant ses codes, une histoire bien distincte et surtout un immense champ d’investigation. Par le biais de cette encyclopédie, le monde incrédule va découvrir que bien des auteurs qualifié de « solvables » en terme de respectabilité, se sont essayé à ce genre d’exercice avec un certain panache et que le premier prix concourt fut attribué en 1903 à John-Antoine Nau pour Force ennemie, pur roman de science-fiction.
Versins fut en cela un grand défricheur de l’imaginaire ancien, digne hériter d’historiens du genre tout aussi célèbre que Régis Messac et Jean-Jacques Bridenne. Si le premier sorti depuis quelques années de l’ombre grâce au travail de fond de son petit-fils, Olivier Messac, il semblerait que le nom du deuxième soit hélas condamné à l’oubli.
L’ouvrage de Versins est un monstre de connaissance, mais il possède l’avantage et l’inconvénient d’être le premier du genre. En effet au début des années 70, les passionnés étaient rares, les contacts assez difficiles et le genre n’avait pas encore fédéré tout un noyau de passionnés qui à l’heure actuelle communiquent par l’outil informatique, créent des groupes virtuels, alimentent des blogs. Ce passionné Suisse réalisa donc son travail de fond en solitaire, avec pour seul outil sa mémoire, les livres et objets divers qu’il avait collecté et quelques précieux contacts, comme Jacques Bergier dont nous retrouvons la correspondance dans l’indispensable ouvrage de Jospeh Altairac, Jacque Bergier l’aube du magicien volume 2 ( Éditions de L’œil du sphinx 2016) avec qui il échangea de nombreuses et précieuses informations avant de se brouiller définitivement avec lui. Nous voilà donc avec une copieuse encyclopédie, avec un nombre considérable de références, avec cependant un petit inconvénient : le manque de références, de collections, de dates de parution. De plus, l’encyclopédiste dans sa grande générosité accordait beaucoup de place à certains auteurs qui à mon humble avis ne génère pas forcément un enthousiasme fou, alors que d’autres sont juste cités pour ne pas dire ignorés. Mais attention, que l’on ne se méprenne pas sur mon avis, Versins reste et restera l’icône incontestée de notre domaine et son ouvrage restera toujours l’une des références du genre. Il lui manque à l’heure actuelle cette finesse de précision indispensable au chercheur acharné !
Si la découverte des œuvres citées dans ce pavé, relève souvent d’un véritable travail d’archéologue et d’une grande part de chance, il n’en reste pas moins une source de plaisir et de bonheur sans cesse renouvelée par la satisfaction de tomber peut-être sur LE texte rarissime.La vieille SF est un genre qu’il nous faut promouvoir et développer, car elle est non seulement le témoin des peurs, des appréhensions, des espoirs et de l’imaginaire de toute une époque, mais elle est aussi partie intégrante de notre patrimoine culturel. Arrêtons nos préjugés et ouvrons notre esprit à une « littérature différente » car totalement libérée de ses contraintes de style et ouverte aux possibilité infinies de notre imaginaire. J’aime reprendre cette phrase qui est en outre le titre d’un ouvrage de Jules Romain « Gloire à nos illustres pionniers. »
Depuis beaucoup d’eau a coulé sous l’immense pont de l’imaginaire Français et de
La littérature Française d’imagination Scientifique de Jean-Jacques Bridenne à Ces Français qui ont écrit demain ( Honoré Champion 2013) de Natacha Vas-Deyres en passant par Panorama de la science-fiction de Jacques Van Herp (Marabout 1973) La science fiction en France de Simon Bréan ( Presse université de la Sorbonne 2012) et le magnifique ouvrage de Xavier Fournier Super Héros une histoire Française ( Huginn & Muninn 2014) , il est possible pour l’amateur éclairé ou le simple curieux d’avoir une petite idée de l’immensité et de la richesse de ce patrimoine culturel.
Mais en y réfléchissant bien et la lecture de tous ces ouvrages de référence dont je n’ai cité qu’une infime partie, ce qu’il manquait surtout au chercheur et passionné du genre, c’est un ouvrage de références pures, un dictionnaire où serait répertorié toutes les œuvres, romans, nouvelles, illustrations, revues, journaux…… afin de pouvoir non seulement s’y référer mais l’utiliser comme outil de recherche fiable lors de la rédaction d’articles, d’études, d’expositions, de tout support pouvant approcher d’une manière la plus exhaustive possible, le merveilleux scientifique. La concrétisation de ce rêve un peu fou a pu être réalisée par deux gars extraordinaires qui dans un premier temps se sont fait un peu les dents sur un premier pavé, qui fut croyez moi, une révolution dans le milieu des amateurs. Nos deux vénérables érudits de conjectures anciennes,Guy Costes et Joseph Altairac ,en réalisant cette première bible que sont Les terres creuses ( Éditions encrage 2006) fut l’occasion de nous ouvrir leurs prodigieuses bibliothèques et nous faire partager leur immense savoir en la matière. Cet ouvrage également unique en son genre est d’une incroyable richesse , s’affirme dors et déjà comme une référence incontournable, car au-delà de ce répertoire des ouvrages romanesques sur la terre creuse, c’est une « plongée vertigineuse » non seulement dans les mondes souterrains, mais également dans les nombreuses thématiques qui depuis les origines attisent l’imagination des écrivains. Bien souvent, l’exploration des gouffres est sujet à la découverte d’anciennes civilisations, de mondes perdus, de peuplades terrestres ou extra terrestres et pour cela il faut inventer des machines, des explosifs,des inventions qui vont changer le cour de l’histoire ou le destin de l’humanité, etc.… La particularité dans la conjecture ancienne, est qu’elle ne reste pas figée dans un seul thème et bien souvent pour un sujet sur lequel s’articule toute l’histoire, c’est un véritable catalogue d’inventions qui s’offre à nous. Voilà pourquoi l’ouvrage sur Les terres creuses est une véritable « mine » de renseignements où l’amateur du genre et ce, sur pratiquement 800 pages trouvera sur une écriture serrée, 2211 références indispensables dans notre domaine. Chaque titre s’accompagne d’un petit résumé ou d’un passage de l’œuvre concernée avec date de parution est surtout les références d’éditions. De nombreuses illustrations agrémentent ce volume qui débute par une passionnante étude sur les terres creuses face à la science et qui se termine par une analyse de l’ouvrage de Ronceray Paul La vengeance de l’abîme que j’avais en son temps chroniqué dans le « Bulletin » et d’un tout aussi intéressant article de Serge Lehman Par-delà le vortex
Malgré l’ampleur de ce projet finalisé avec brio, nos deux compères dont la gentillesse n’a d’égale que le brin de folie et de fantaisie qui ne semble ne vouloir jamais les abandonner , avaient en tête un projet encore plus démentiel : une encyclopédie ultime où serait répertoriée toute la conjecture romanesque rationnelle Francophone. Imaginez la réaction de leurs amis, de leurs familles, de ces passionnés qui d’un air contrit leur accordait un certain sourire compatissant tout en sachant qu’ils n’en verraient jamais le bout tellement le projet était ambitieux et titanesque. On en parlait, on savait que le projet allait probablement aboutir, mais comment fixer une date de sortie lorsque l’on est perfectionniste comme nos deux auteurs et que chaque jour qui passe est la porte ouverte pour la découverte d’un nouveau titre, d’une nouvelle illustration, d’un nouveau texte, aussi court soit-il, découvert dans une obscure revue ?
Fin septembre 2018, je vois débouler mon facteur un gros colis dans les bras. Il a pourtant l’habitude de me livrer des livres, mais cette fois, il me dit : C’est du lourd !
Il a raison le bougre et dans les deux sens du terme : un coffret contenant deux gros volumes pour un poids approchant les 5 kilos avec pas moins 11 086 entrées , plus de 1 000 illustrations pour un total de 2456 pages d’une écriture serrée . J’avais entre les mains RétroFictionS encyclopédie de la conjecture romanesque rationnelle francophone : Tout un programme……et quel programme ! De Pantagruel de Rabelais au Calles, ou l’humanité souterraine du Docteur Ayme c’est plus de 400 ans d’ouvrages répertoriés qu’ils nous proposent dans cette monumentale encyclopédie. Lorsque le perfectionnement côtoie à ce point l’érudition, nous avons entre les mains l’ouvrage de référence par excellence qui non seulement va minutieusement répertorier chaque œuvre, mais en fournir un résumé, toutes les éditions accompagnées de leurs dates de publication. Afin de palier à la faiblesse de l’ouvrage de Versins qui ne possédait pas d’index, RétroFictionS se paye le luxe : d’un index thématique, d’un index alphabétique des titres et d’un index chronologique des titres.
Tout le monde s’accorde à dire que nous avons là l’ouvrage de référence par excellence, qui n’enlève rien à ce qui a été fait précédemment, mais qui vient ouvrir de nouveaux horizons pour la conjecture romanesque rationnelle, ouvrir de nouvelles portes et permettre à un public d’érudits ou bien qui avait toujours dénigré le genre, de prendre la pleine mesure de la portée extraordinaire du genre. Pour le novice, il est l’occasion d’avoir entre les mains un condensé de cet immense champ littéraire, pour le passionné, il est un moyen inespéré d’avoir accès à des milliers de références, fiables et complètes, même si par modestie nos deux amis trouvent quelques petites « failles » de temps à autres, et de pouvoir si nécessaire avoir un accès rapide à des données pouvant faire avancer nos propres recherches et éviter ainsi de passer à coté d’une œuvre introuvable ou tout simplement inconnue. Cette encyclopédie, outre le minutieux travail de référencement des romans, nouvelles, feuilletons, contes ……, se paye le luxe de répertorier les illustrateurs, les objets, les cartes postales, les assiettes enfin tout ce qui peut avoir attrait à la conjecture ancienne. À ce titre et personnellement j’adore l’index thématique, car il me permet, lors de mes propres travaux, de retrouver certains ouvrages que je ne possède pas ou que je n’ai tout simplement pas encore eu l’occasion de lire, ce qui rend ma tache bien souvent plus facile. Un ouvrage qui se savoure comme un grand nectar, en prenant tout notre temps car il est des plaisirs dans la vie qu’il faut savoir faire durer et en regard de la taille de la bête, cela va être délicieusement bon !
RétroFictions est une chance inouï pour l’amateur éclairé comme pour le simple profane , le plus beau cadeau que l’on pouvait nous faire, l’œuvre d’une vie, le témoignage de tout cet amour que deux passionnés ont généré pour le merveilleux scientifique, appelons le comme cela pour faire court, et qu’il vont sans nul doute continuer à perpétrer grâce à une œuvre aussi ambitieuse qu’aboutie , le témoignage de deux amis qui viennent ainsi cimenter à l’aide de ces deux pavés indestructibles la clef de voûte de l’immense édifice de l’imaginaire Français, Un travail qui ne peut que susciter le respect et notre éternelle gratitude, car il se veut le chaînon manquant de l’imaginaire ancien permettant d’assurer le passage de relais aux générations futures .
Le petit mot de la fin sera pour Jeam Tag et ses deux magnifiques illustrations de couvertures formant un diptyque incroyablement inspiré et d’une grande beauté graphique ainsi que pour les petites mains, les travailleurs de l’ombre qui se reconnaîtront et sans qui également ce travail n’aurait jamais vu le jour : vous avez également toute mon admiration et ma plus sincère reconnaissance.
Avant il y avait le Versins maintenant il y a ce que l’on nomme affectueusement le Costaltairac !
« RétroFictionS » de Guy Costes et Joseph Altairac, éditions Encrage septembre 2018 . Deux forts volumes sous coffret illustré par Jeam Tag.