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Archive pour la catégorie « Dossier Illustrations »

« Projet d’iles flottantes »

Projet d’iles flottantes dans l’atlantique avec en deuxième illustration l’amérissage d’un avion dans le lac intérieur et sur la troisième, un atelier de l’ile flottante. Article paru dans « Le journal des voyages » N° 102 du Jeudi 4 Aout.

 

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Dossier Illustrations: « Les Samouraïs Du Soleil Pourpre » de Albert De Bonneau

 

Avant de consacrer un article sur le « péril jaune » avec la mise en ligne d’un texte édifiant paru dans la revue « Je sais tout » N° 2 du 15 Mars 1905 et intitulé « Le péril jaune », abordons cette thématique par l’image avec une des sagas la plus célèbre dans le genre et rédigé sous la plume de Albert Bonneau. Roman d’aventure scientifique par excellence, subtile alchimie d’action, de courses échevelées, de trahisons, de morts violentes, d’inventions extraordinaires, de guerres futures…tous les ingrédients qui firent le succès des auteurs populaires des célèbres éditions Ferenczi.

Je vous laisse découvrir les magnifiques couvertures de Maurice Toussaint ou sa plume inspirée parvient à merveille à retranscrire toute la magie et le charme des illustrations d’antan.

Il existe deux présentations de cette série en six volumes aux titres les plus évocateurs

En livraisons individuelles :

-  1 « Les Samouraïs du soleil pourpre » éditions Tallandier « Voyages lointains Aventures étranges » N°31.1928.

-  2 « Les mystères de Chinatown » éditions Tallandier « Voyages lointains Aventures étranges » N°34.1928.

-  3 « Les damnés de Sakhaline » éditions Tallandier « Voyages lointains Aventures étranges » N°36.1928.

-  4 « Le trésor du Shogun » éditions Tallandier « Voyages lointains Aventures étranges » N°88.1931.

-  5 « La jonque aux cercueils » éditions Tallandier « Voyages lointains Aventures étranges » N°90.1931.

-  6 « La reine du Hara-Kiri »  éditions Tallandier « Voyages lointains Aventures étranges » N° 92.1931.

 

Les six volumes seront regroupés dans deux cartonnages éditeurs comportant donc 3 fascicules chacun.

 

-  Tome 1 : « Les Samouraïs du soleil pourpre » contenant : « Les Samouraïs du soleil pourpre » « Les mystères de Chinatown » « Les damnés de Sakhaline »   Editions Tallandier 1931.

-  Tome 2 «  Le trésor du Shogun » contenant : « Le trésor du Shogun » « La jonque aux cercueils »  « La reine du Hara-Kiri »    Editions Tallandier 1931.

 

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Dossier Illustrations: « Robida & Le Tourisme! »

Robida en grand visionnaire n’avait certes pas prévu le classement de ce monument que tout le monde nous envie au patrimoine mondial de l’Unesco, mais il avait comme à son habitude, le don de percevoir dans la folie des hommes et cette boulimie de consommation, l’essor que pourrait prendre publicité et tourisme.

Dans cet immense catalogue qu’est son œuvre phare « Le XXéme siècle », il nous est possible de constater la justesse de ses appréciations quant aux bouleversements que pourrait apporter une certaine forme de conditionnement sur le consommateur : Panneaux publicitaires géants sur les toits de Paris, ballons transatlantiques vantant les bienfaits de telles ou telles marques….l’information est partout ! Je suis toujours étonné lorsque je visionne le « Blade Runner » de Ridley Scott  de constater que finalement avec un siècle de décalage, Robida fut un incroyable visionnaire et que beaucoup de nos écrivains et réalisateurs n’avaient rien inventé, ils ne font que reprendre des hypothèses et des thématiques existantes depuis fort longtemps.

La touche humoristique qui le distingue toujours de ses contemporains, fait toutefois  la différence, et si un certain ton enjoué est toujours de mise, le message reste malgré tout, toujours aussi percutent.

Ainsi cette aquarelle inédite de l’artiste intitulée «  Le Mont St Michel au péril des ingénieurs et des hôteliers » conserve t-elle toute sa puissance évocatrice, une merveille qui ne cesse de nous fasciner mais qui n’échappe pas aux idées mercantiles d’une société en pleine mutation. Sur cette vue d’ensemble, tout semble être fait pour le touriste et son confort : Gare, aéroport, cinématographe, usine électrique, palaces, tennis club….rien n’est laissé au hasard. Si le regard amusé de Robida est souvent débordant d’une certaine légèreté à l’encontre des vacanciers en mal de dépaysement (rappelons nous sa célèbre « arrivée des énervés » dans « La vie électrique ») il n’en demeure pas moins concerné sur les répercussions écologiques que pourraient avoir de telles dérives.

Une fois de plus une œuvre brillante et pleine de cette poésie naïve mais toujours lucide d’un homme qui se pose sans contexte comme un des plus grands visionnaires de la fin du XIXéme siècle.

 

 

Illustration provenant du N°6 de la revue « Le Téléphonoscope » Dessin Aquarellé inédit présenté au salon des humoristes en 1910 
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Dossier Illustrations: « Un Invasion De Macrobe » de André Couvreur, Illustré Par André Devambez

 

 

Le Professeur Tornada dont nous avions évoqué les incroyables aventures sur une des pages de ce blog est l’archétype du savant fou génial et fantasque qui sur sept mémorables romans fit le bonheur des conjecturopathes que nous sommes. Toutefois un de ses exploits mérite plus particulièrement notre attention car, outre le fait d’être la première apparition de ce singulier personnage, il fut également illustré d’admirable façon par un artiste émérite qui parvint à donner à cette œuvre un souffle conjectural des plus réussi.

« Sur l’autre face du monde » vous propose donc l’intégrale des cinq illustrations réalisées spécialement pour cette « Invasion des macrobes » dont le ton à la fois grave et délirant, n’a pas fini de nous étonner.

 

André Devambez (Mai 1867, Septembre 1944 ) est le fils du graveur, imprimeur et éditeur Édouard Devambez, fondateur de la Maison Devambez à Paris.Il étudie avec le portraitiste et orientaliste Jean-Benjamin Constant.Dès son plus jeune âge, André Devambez travaille également avec son père

Neuf œuvres de lui sont présentées au musée d’Orsay à Paris, incluant son tableau le plus connu, « La Charge ». Cette scène de rue dramatique, peinte en 1902, montre la violente confrontation entre la police et les manifestants sur le boulevard Montmartre, vue d’en haut. Cette perspective plongeante se retrouve régulièrement dans l’œuvre de Devambez, tout comme les tableaux peints souvent sur bois en petit format, connus sous le nom de « tous-petits ».

En 1910, il est invité à réaliser des panneaux décoratifs pour la nouvelle ambassade de France à Vienne. Il choisit comme thème les inventions de son temps, peignant le métro, un omnibus, un avion, un aéroplane.

André Devambez produit par la suite  un nombre considérable de dessins, gravures, écrit et illustre des livres pour enfants

Devambez réalisa aussi de nombreuses illustrations dans  «Le Figaro illustré» ,  «Le Rire» , et  «L’Illustration» 

Mais il est surtout l’artiste qui réalisa dans le domaine qui nous intéresse de magnifiques compositions pour au moins deux ouvrages célèbres :

- « Les comdanés à mort » deClaude Farrère Dans son édition originale tiré à 800 exemplaires (300 sur Japon National et 500 sur Hollande Van Gelder) Editions Edouard-Joseph & L’illustration.1920. Six illustrations Hors texte de André Devambez.

- « Une invasion de Macrobes » de André Couvreur. Supplément à « L’illustration » en quatre livraisons le 6, 13, 20,27 Novembre 1909. Ces quatre revues firent l’objet d’une sortie en un seul volume publié la même année chez le même éditeur. Cinq illustrations Hors Texte de André Devambez.

 

 

Celui par qui le scandale arrive: Le Professeur Tornada en personne!

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Dossier Illustrations: « La Station Centrale Des Aéronefs » Par Albert Robida

Dans les villes futures décrites avec brio par nos anticipateurs, le ciel est sillonné par un ballet incessant de véhicules aériens de toutes sortes. L’architecture démesurée se compose d’immeubles immenses dont les toits font office de pont d’envol où des engins divers et variés déversent un flot continu de passagers. Les transports aériens avec son cortége d’aérocabs, aérochalets, omnibus aériens, sont le moyen le plus sûr de se déplacer dans un monde frémissant et bouillonnant, envahi par un progrès qui ne cesse de transformer notre vie.

Chaque hôtel particulier possède son pont d’envol, chaque maison est équipée d’un balcon pour accueillir ses frêles esquifs aériens. Il faut se souvenir de ce numéro spécial de « L’assiette au beurre:  A nous l’espace » illustré par A.Guillaume, véritable festival aérien, où le « plus lourd que l’air » occupe la moindre partie de notre existence. Dans une magnifique composition de Arnould Moreau pour la nouvelle de Octave Béliard «  La journée d’un parisien au XXI éme siècle » (« Lecture pour tous » Noël 1910) nous assistons depuis le toit d’un immeuble Parisien au spectacle grandiose de ses vaisseaux aériens qui se posent majestueusement sur ses pistes d’atterrissages démesurées. Henri Lanos avec tout le génie et le talent que nous lui connaissons, ne fut pas non plus avare de magnifiques compositions, notamment dans la revue « Je sais tout » et « Lecture pour tous » et l’on assiste alors à l’accostage de ses magnifiques oiseaux gigantesques sur de spectaculaires structures aériennes. La dessin inspiré de Pellos se prêtera également au jeux dans « La guerre des forces » de Henri Suquet pour la revue « Jeunesse magazine » en 1939. Dans le roman de A.Vilgensofer « La terre dans 100 000 ans » ( Editions H.Simonis-Empis 1894)la nouvelle Paris est ainsi parsemée de ces innombrables toits servant d’amarrage à cette multitude de géants aériens, les auteurs de ces vieilles anticipations ne pouvant se défaire de l’utilisation du dirigeable électrique comme moyen principal de transport. Dans cet autre roman tout aussi inventif et d’une rchesse thématique tout aussi surprenante que le précédent texte, c’est au tour de Jean Chambon avec son « Cybéle, roman extraordinaire dans l’avenir » (Georges Carré éditeur 1891) de nous faire part de ses délires architecturaux où la pyramide de Chéops Rénovée et l’acropole d’Athènes sont devenues des immenses aérogares. Mais cet inventaire pourrait faire l’objet d’une liste interminable tant auteurs et illustrateurs se prêtèrent à cet exercice fascinant et source d’une imagination des plus débordante.

Pour l’heure arrêtons nous quelques instants sur une superbe planche de Robida qui dans son « XXéme siècle » (Librairie illustrée Montgredien & Cie ) parvient si bien à nous émerveiller tant par sa plume féconde et humoristique que son pinceau brillamment inspiré. Ballons Transatlantiques, Aéronefs omnibus,Aérocabs, sillonnent une ville trépidante où tout se bouscule et s’entrecroise. C’est un concentré de tout ce que le progrès peut nous apporter de mieux pour notre plus grand confort, mais surtout pour le plus grand plaisir des lecteurs que nous sommes.

Dans cette œuvre remarquable, tout comme le reste d’ailleurs, Albert Robida excelle dans l’imaginaire le plus jovial et, sujet du jour oblige, utilise de nombreux édifices Parisiens comme source de stationnement. Ainsi assistons nous à l’arrivée de sympathiques aérocabs en forme de poissons au sommet de la tour St Jacques et à une arrivée mouvementée à la station centrale des aéronefs de Notre Dame.

Je vous laisse donc admirer cette planche absolument merveilleuse et recommande, à celles et ceux qui ne connaissent pas encore l’œuvre de ce génial écrivain/illustrateur, de se lancer sans plus tarder dans son œuvre des plus admirable.

 

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Dossier Illustrations: « La Menace Du Terribore »

Dans notre domaine, des engins fouisseurs, il y en a de toute sortes : Des taupes, des foreuses, des excavatrices…. ils portent tous des noms inimaginables mais possèdent tous un même et unique objectif : creuser encore plus profond. Une multitude de ces engins hantent les pages du volumineux ouvrage consacré aux terres creuses de Guy Coste et Joseph Altairac et l’on se rend compte à quel point l’homme qui pourtant n’a eu de cesse de regarder vers les étoiles, consacrera une bonne partie de son énergie et de son imagination à vouloir creuser toujours plus profond.

Dans le cas présent,outre sa capacité à creuser d’immenses galeries, le terrible engin est capable de rouler à ciel ouvert à une vitesse défiant , pour l’époque, toute concurrence.

C’est donc un petit hommage que je voulais leur rendre ici avec cette magnifique couverture du roman de J.Mackworth « La menace du Terribore » , illustré par Puyplat, illustrations intérieures N&B de T.Somerfield et Puyplat.

- « La menace du Terribore » de John Mackworth. Boivin &Cie Editeurs.1937

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« La forme et l’aspect général de l’engin rappelaient ceux d’une torpille géante et trapue. Pour l’instant un large hublot était ouvert à l’avant, mais il était conçu de façon telle, que fermé il ne laissait paraître aucune solution de continuité dans la coque : chaque ligne, chaque courbure de cette coque étincelante était polie, façonnée pour faciliter son passage à travers n’importe quel milieu, avec le minimum de résistance. Les chenilles motrices s’adaptaient si parfaitement au corps de la machine, qu’elles évoquaient le ventre d’un serpent, plutôt qu’un système à chenille ordinaire. L’arrière se terminait par une sorte d’entonnoir de 70 centimètres de diamètre, dont le bord épais et massif faisait penser à la gueule d’un canon. La disposition de l’avant était plus étrange encore. C’était un immense cône dont la base même s’emboîtait sur le plus grand diamètre de la machine, de couleur sombre et équipé de cannelures hélicoïdales profondes, aux arêtes plus vives qu’une lame de rasoir. Plus qu’à toute autre chose, il ressemblait à une gigantesque foreuse »

lamenaceduterribore dans Dossier Illustrations

 



Dossier Illustrations : « Les aventures du Nyctalope » de Jean de la Hire N°3

Pour celles ou ceux qui n’ont pas la chance de posséder les éditions originales, il leur reste toujours la possibilité de se rabattre sur les rééditions de Chez Jaeger. Malheureusement les textes sont tronqués, amputés, massacrés…même certains titres sont modifiés.

Ne reste que les magnifiques couvertures de Brantome pour conférer un semblant d’intérêt à une collection vouée également à disparaître des étagères des bouquinistes, ou alors à des prix prohibitifs !

« Le secret des XII, Grand roman d’aventures interplanétaires » première partie. Par Jean de la Hire. Editions André Jaeger. Collection « Fantastic » N°8.1954.

« Les conquérants de Mars, Roman d’anticipation interplanétaire » Par Jean de la Hire. Editions André Jaeger. Collection « Fantastic » N°9.1954. Rien sur la couverture ne laisse supposer que nous sommes en présence de la suite du premier volume. Seul un prologue en première page fera le lien avec le « Mystère des XII »

Dossier Illustrations :   lesconqurantsdemars dans Dossier Illustrations



Dossier Illustrations : « Les Aventures Du Nyctalope » de Jean de la Hire. N°2

Suite et fin des aventures de la confrérie des XV, dirigée par Oxus, sur la planète Mars. Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître, ces deux romans ne manquent pas d’originalité et se démarquent très largement de la production de l’époque.

« Le mystère des XV » Deuxième partie « Le triomphe de l’amour ». Éditions Ferenczi, collection « Les romans d’aventures » N°9.1922. Couverture illustrée couleur par Gontran Ranson

 

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Dossier Illustrations : « Les Aventures Du Nyctalope » de Jean de la Hire N°1

Faisant écho au magnifique travail d’Emmanuel Gorlier pour les éditions « Rivière Blanche » avec son indispensable « Nyctalope, l’univers extravagant de Jean De La Hire », je me suis dit qu’il serait également intéressant de vous présenter « Sur l’autre face du monde » un autre des aspects, également fascinant: Celui des magnifiques couvertures couleurs.

La série des aventures du « Nyctalope » nous propose tout au long de son incroyable épopée, tout un panel d’artistes de talent, qui parvinrent à nous rendre toute la force et le drame de ses nombreuses péripéties. Arthéme Fayard, Tallandier,Ferenczi, La renaissance du livre….autant d’éditeurs qui évoquent pour les passionnés et collectionneurs que nous sommes non seulement des heures extraordinaires de lecture, mais un plaisir des yeux sans cesse renouvelé.

Se plonger dans cet univers chatoyants et bigarré, c’est plonger à cœur perdu dans un univers au charme suranné qui, tout comme un bon vin qui nous enivre d’une manière si délicieuse, réveille en nous le souvenir du doux parfum des choses anciennes. La patine du temps agit alors comme l’expression d’une certaine forme de nostalgie à l’égard de tous ces artistes qui surent marquer notre inconscient collectif, de la trace indélébile du savoir faire et de la beauté.

Je vais donc reproduire par ordre chronologique, les couvertures de toutes les aventures de Léo Saint Clair, en espérant que la découverte pour certains de ces magnifiques couvertures, soit non seulement un ravissement pour les yeux, mais une occasion de leur donner envie de lire les passionnantes aventures d’un des tout premier « Super héros » de la littérature Française.

« Le mystère des XV » de Jean de la Hire. Première partie. Éditions Ferenczi « Les romans d’aventures » N°8.1922. Couverture illustrée par Gontran Ranson.

 

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Dossier Illustrations : « L’archipel des Monstres » de Louis Boussenard

Dans le vaste éventail des créatures marines que nous proposèrent de nombreux auteurs de littérature de l’imaginaire, si le poulpe et tous ces rejetons (je veux évidement parler de Cthulhu) occupent une place de choix dans le top des monstres abyssaux, le crabe conserve toutefois une place privilégiée.

On le retrouvera en effet dans bons nombres de textes conjecturaux. Qu’il soit géant ( H.de la Blanchére « Sous les eaux », Luigi Motta « le tunnel sous-marin », Captain WE.Johns « Les exploits de Biggles »,), le vestige d’une race éteinte ( ( Eric Townsend « Les hommes oiseaux »), de petite taille mais affamé ( Jean Cotard « Le flot d’épouvante », René Thévenin « L’étrange croisière de la Terror »), sa fonction sera toujours des plus agressive et le pauvre malheureux qui par malchance tombera entre ses pinces redoutables sait très bien quel sera son funeste destin. Redoutable arme de combat qui sectionne, broie, pour ensuite ingurgiter les chairs les plus vives comme les plus pale, nul doute que ce féroce prédateur des fonds marins, charognard à ses heures, sera utilisé par bon nombre d’écrivains, comme un monstre redoutable et impitoyable dont rien ne semble vouloir arrêter les funestes appétits.

Pour preuve cette superbe couverture de Conrad pour le roman de Louis Boussenard « L’archipel des monstres » et paru dans le « Journal des voyages » N° 522, du Dimanche 2 Décembre 1906. Nous prenons toute la mesure des visages pétrifiés par la terreur des deux protagonistes siégeant sur l’illustration face à cette véritable marée d’abominations rampantes.

 

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